Mis en œuvre par la France au travers de l’opérateur de coopération internationale du Ministère de l’Intérieur Civipol, le projet européen PROMETHEUS est entré dans la 2ème phase de sa mise en œuvre le 1er décembre 2022, avec le soutien de l’Espagne, de l’Italie et de la Lettonie. Financé pour une durée de 30 mois par l’Union européenne via la Facilité de Partenariat pour les Migrations (MPF) du Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD), PROMETHEUS II a pour objectif global de soutenir les autorités géorgiennes en charge de la gestion des frontières et de la lutte contre les réseaux criminels organisés de trafic de migrants et de traite des êtres humains.
Dans ce cadre, l’équipe projet basée à Tbilissi s’est attachée à travailler avec les autorités géorgiennes du Ministère des affaires intérieures à la définition d’un programme incluant la gestion des frontières et plus spécifiquement la lutte contre la fraude documentaire.
Après avoir défini un curriculum commun, les experts issus des pays partenaires (France, Espagne et Lettonie) ont conduit des formations dédiées de niveau intermédiaire, à Tbilissi, Kutaissi et Sarpi pour développer les capacités de détections des officiers de la Patrol police, en charge en Géorgie du contrôle documentaire. Fondées sur des techniques permettant l’interaction et l’appropriation par les stagiaires, ces formations ont rencontré un grand succès.
Quelques 50 officiers ont suivi avec sérieux et intérêt ces formations, qui combinaient théorie et pratique, détection des imposteurs (profiling, morphing) et présentation des nouveaux modes opératoires utilisés par les réseaux criminels.
Une session de formation dédiée aux spécialités est prévue en octobre 2023. Elle sera animée par une équipe franco-espagnole et devrait permettre d’accroitre les capacités de réaction de la police géorgiennes pour faire face au fléau que constitue la fraude documentaire.
« Le présent document a été produit avec l’assistance financière de l’Union européenne et contractualisé par l’ICMPD à travers la Migration Partnership Facility. Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité du Ministère de l’Intérieur français et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l’Union européenne et de l’ICMPD ».
